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AFGHANISTAN : Communiqué de presse de l’Observatoire
UN AN APRÈS LA CHUTE DE KABOUL, CONSEQUENCES POUR LA PROFESSION D’AVOCAT La chute précipitée de Kaboul aux mains des talibans le 15 août 2021 et le rétablissement du gouvernement taliban ont mis fin à 20 ans de développement social et de construction de l’État de droit. Cela a entraîné la fuite de milliers de personnes d’Afghanistan, dont un grand nombre d’avocats, de juges et de procureurs. Un grand nombre d’entre eux se trouvent actuellement au Pakistan, en Iran ou aux Emirats arabes unis dans l’attente de trouver un pays d’accueil. Leurs conditions de vies sont particulièrement difficiles et les temps d’attente pour voir leur demande de visa examinée sont toujours plus longs. L’une des premières décisions du nouveau ministère de la Justice des Talibans a été d’imposer à tous les avocats afghans d’obtenir un permis délivré par le ministère pour pouvoir continuer à exercer. Le 23 novembre 2021, un groupe de talibans armés a pris le contrôle du Barreau indépendant d’Afghanistan (AIBA) au nom du gouvernement. Les talibans ont ainsi pu accéder à la base de données de l’AIBA incluant des informations personnelles détaillées sur la famille et les clients des avocats, exposant ces avocats à des risques graves […]

L’Observatoire réaffirme son engagement envers les avocats en danger lors de l’Assemblée générale à Rome le 20 mai 2022
Après deux ans de travail à distance, le 20 mai 2022 l’Observatoire international des avocats en danger a enfin pu se réunir à Rome pour son Assemblée Générale annuelle. Les membres de l’Observatoire ont pu participer en personne ou en ligne à l’assemblée ainsi qu’à une conférence ouverte organisée la veille pour rendre le travail de l’OIAD plus visible. Conférence sur le rôle des avocats dans la construction d’un État de droit Le jeudi 19 mai a eu lieu la conférence sur le rôle des avocats dans la construction d’un État de droit. Maria Masi, Présidente du Consiglio Nationale Forense, a accueilli les participants en saluant le travail de l’Observatoire. Francesco Caia, Président de l’Observatoire international des avocats en Danger a introduit la conférence en affirmant que “La meilleure façon d’exercer une pression efficace sur les gouvernements et les autorités est de multiplier les débats et les rencontres, en impliquant les citoyens ; faire connaître les faits et les circonstances qui conduisent à l’érosion de l’état de droit dans de nombreux pays du monde, en racontant les histoires, les intimidations, les arrestations injustes, les condamnations arbitraires et, malheureusement, dans les cas les plus graves, les violences et les meurtres d’avocats.” […]
![CONFERENCE [19 mai 2022] : Le rôle des avocats dans la construction d’un État de droit : les institutions internationales pour garantir et défendre la pratique des avocats](https://protect-lawyers.org/wp-content/uploads/cache/images/christopher-czermak-7ybKmhDTcz0-unsplash-scaled/christopher-czermak-7ybKmhDTcz0-unsplash-scaled-4162321030.jpg)
CONFERENCE [19 mai 2022] : Le rôle des avocats dans la construction d’un État de droit : les institutions internationales pour garantir et défendre la pratique des avocats
Le 19 mai 2022, l’Observatoire organise une conférence en ligne et en présentiel de 17h à 18h30 (CET)
![COLOMBIA: [Vidéo] l’Observatoire soutient le Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo](https://protect-lawyers.org/wp-content/uploads/cache/images/Bandera_de_Colombia_2014-09-20/Bandera_de_Colombia_2014-09-20-2390452108.jpg)
COLOMBIA: [Vidéo] l’Observatoire soutient le Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo
L’Observatoire international des avocats en danger manifeste son soutien au Collectif d’avocats José Alvear Restrepo dans le cadre des audiences Cajar c. Etat colombien devant la Cour interaméricaine des droits de l’Homme. Il s’agit du premier cas de renseignement illégal contre des avocats spécialisés dans les droits de l’homme devant la Cour. Alfredo Irujo, membre du bureau de l’Observatoire a dénoncé, au nom de l’Observatoire, l’impunité des actes qui violent la vie privée et le secret professionnel du CAJAR et de tous les avocats de Colombie. Il affirme également que les audiences devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme les 12 et 13 mai prochains devraient permettre de mesurer l’impact de ces menaces sur le travail et la vie des défenseurs des droits humains en Colombie. Cela permettra d’indiquer la voie à suivre pour une protection complète des défenseurs des droits humains et de leur travail. Enfin, il encourage l’État colombien à fournir des informations concrètes et transparentes sur l’identification des victimes d’écoutes illégales. De manière à ce qu’ils puissent exercer leur droit d’accès à la justice et que des mesures efficaces soient prises pour que ces graves violations des droits humains ne se répètent pas et soient élucidées. […]

TURQUIE : L’avocat Can Atalay et six autres accusés ont été condamnés à 18 ans de prison, sans aucun élément de preuve
Osman Kavala, éditeur, défenseur des droits humains et mécène, emprisonné arbitrairement depuis 4 ans et demi, a été condamné à la prison à vie. L’avocat Can Atalay et six autres accusés ont été condamnés à 18 ans de prison, sans aucun élément de preuve. Osman Kavala a, le 25 avril 2022, été condamné par la 13ème Cour d’Assises d’Istanbul de « tentative de renversement du gouvernement » en vertu de l’article 312/1 du code pénal turc dans le cadre du procès du parc Gezi. Près 5 millions de personnes avaient participé en 2013 aux manifestations pacifiques du parc Gezi à travers tout le pays, marquant le début du dérive autoritaire et répressive des autorités turques dans les grandes villes turques. Can Atalay ainsi que Mücella Yapıcı, architecte, Çiğdem Mater productrice, Hakan Altınay, directeur de Science Po de l’université de Bogazici, Mine Özerden, documentariste, Tayfun Kahraman, architecte et Yiğit Ali Ekmekçi, professeur, ont été condamnés à 18 ans de prison sur la base de considérations politiques par la même cour. Ce verdict contredit non seulement l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, qui avait condamné la Turquie pour violation du droit à la liberté d’Osman Kavala, emprisonné « dans le but inavoué […]
ACTION D’URGENCE
Procédure d’examen des Cas
Lorsque l’Observatoire est informé de la situation d’un avocat menacé, une procédure de vérification des informations transmises et d’évaluation de la situation est mise en œuvre.
La vérification du cas
L’équipe de travail de l’Observatoire vérifie que le cas dénoncé entre dans son champ de compétence de l’organisation et à s’assure de la véracité des faits allégués.
L’Observatoire s’est progressivement constitué un large réseau de contacts au sein d’organisations internationales, régionales, de représentations diplomatiques et d’organisations professionnelles d’avocats. Ce réseau de confiance lui permet de collecter un ensemble d’informations sur la situation de l’avocat.
L’Observatoire met tout en œuvre pour entrer en contact avec l’avocat lui-même, ses proches et éventuellement son conseil, afin de mieux appréhender la situation et d’obtenir les informations pertinentes destinées à optimiser l’action de protection et de défense en sa faveur.
L’évaluation du cas
Lorsque la procédure de vérification de cas et de collecte d’informations est achevée, le groupe d’évaluation de l’Observatoire apprécie la situation, détermine le niveau de gravité et rend ses recommandations quant à l’action à mener pour assister l’avocat en difficulté.
La procédure de vérification et d’évaluation est effectuée dans de très courts délais, afin de répondre efficacement à l’urgence voire à l’extrême urgence de la situation.
Une fois les recommandations du groupe d’évaluation rendues, l’Observatoire les mets en oeuvre, en concertation avec l’avocat menacé et/ou ses proches.
Aucune action n’est menée par l’Observatoire sans avoir obtenu l’accord de l’avocat concerné.
À QUOI SERT L’OBSERVATOIRE ?
Lancé le 21 avril 2016, l’OIAD a pour objet de défendre les avocats menacés dans le cadre de l’exercice de leur profession et de dénoncer les situations attentatoires aux droits de la défense.
Ses axes d’action sont de conjuguer alertes, soutien sur le terrain et actions de formation.